Le Bureau régional africain de la FICR travaille en faveur de 49 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Par l'intermédiaire de ses équipes d'appui aux groupes de pays et de ses bureaux de pays, elle assure la coordination, le soutien financier et technique des opérations en cas de catastrophe et des programmes de résilience à long terme dans toute la région.
Funding
Emergency Appeals
DREFs
Total Appeals
Targeted beneficiaries
Des millions de personnes dans la région du bassin du lac Tchad sont confrontées à des défis liés à la dégradation des moyens de subsistance et à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle, à l'insécurité, aux mouvements de population, à la détérioration des indicateurs socio-économiques et aux taux de croissance démographique élevés, entre autres. L'UNICEF estime que plus d'un million d'enfants ont été contraints de quitter l'école à cause des conflits armés dans la région. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) propose d'élaborer une approche commune pour faire face à la crise humanitaire actuelle dans cette région.
Il est essentiel de répondre aux besoins immédiats des ménages tout en renforçant la résilience à long terme pour briser le cycle de la vulnérabilité et stabiliser les moyens de subsistance afin de réduire le risque que les ménages reviennent à la situation d'urgence.
Un grand nombre des vulnérabilités qui existent en Afrique australe résultent d'une exposition prolongée à des capacités profondément enracinées et inadéquates pour faire face aux chocs résultant des catastrophes naturelles, de la pauvreté, des conflits et des troubles politiques. Pour briser un cycle de réponse aux crises, on aidera les zones à haut risque d'Afrique australe à devenir plus résistantes aux catastrophes naturelles grâce à une approche de programmation à quatre piliers axée sur:
Selon le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (AR5) ,l'Afrique est l'un des continents les plus vulnérables aux changements climatiques en raison de son exposition élevée aux stress climatiques et de sa faible capacité d'adaptation (par exemple, infrastructures médiocres, accès limité aux marchés, taux d'analphabétisme élevés).
Bon nombre des impacts prévus des changements climatiques sont des amplifications de la variabilité naturelle du climat, qui posent déjà d'importants défis aux collectivités vulnérables.
C'est le cas de la Tanzanie et du Malawi, les deux pays africains sélectionnés pour le Programme d'adaptation du Cadre mondial pour les services climatologiques (GFCS) en Afrique qui a été mis en œuvre de 2014 à 2017.
Pour ces pays, on s'attend à ce que les effets des changements climatiques se fassent sentir par l'augmentation de la fréquence et de la gravité des événements extrêmes ; par conséquent, une meilleure gestion des risques associés à la variabilité climatique offre une occasion immédiate de s'adapter aux changements climatiques futurs.